Plus de 150 000 maisons ont été détruites ou endommagées dans environ deux cents localités, essentiellement rurales. Aujourd’hui, on estime que deux tiers des logements ont été reconstruits. En France, la série de polémiques sur le trop plein d’argent ou son utilisation tardive a focalisé le débat sur le bon usage des dons et la performance des humanitaires.
Si cette solidarité exceptionnelle est à saluer, il semble néanmoins utile de réfléchir sur les conséquences de cette mobilisation mondiale sur les modalités et les stratégies mise en œuvre par les opérateurs. Ou l’on s’aperçoit que l’efficacité tant exigée de l’aide humanitaire d’urgence peut entraver les processus d’une reconstruction pourtant souhaitée par tous.