Non seulement les populations doivent recouvrir leur situation antérieure, mais nous devons autant que possible améliorer leurs conditions de vie. Cela implique une prise en compte fine du contexte socio-économique, culturel et institutionnel. Cela passe également par une stratégie de projet à forte plus value symbolique et fonction démonstrative, car malgré la forte mobilisation de capitaux issus de la générosité internationale, les ONG restent mineures dans l’immense tache de la Reconstruction.
Nos projets doivent donc s’efforcer d’être pédagogiques et réplicables dans leur processus et non dans leur produit. Nous considérons en effet que chaque projet doit être unique pour garantir sa conformité aux besoins et que seule l’approche peut être répliquée, dans la mesure où elle sera explicitée et partagée par les bénéficiaires et les différents acteurs impliqués.
Tant que possible A&D souhaite privilégier les reconstructions in situ. Elles évitent un impact négatif sur la cohésion, les activités génératrices de revenu et le caractère culturel des communautés et permettent une meilleure appropriation des projets par la ommunauté. tout au long de la reconstruction la participation des bénéficiaires sera privilégiée.
A Rajakamangalamthurai 14 maisons ont pu être construites in situ au cœur du village. 58 autres maisons ont été construites sur un nouveau terrain acheté par le projet, les titres de propriété des nouvelles parcelles ont tous été attribués aux femmes des familles.
Le projet a contribué à renforcer le droit d’occupation et offert un logement digne, sans discrimination pour toutes les victimes.
Il a introduit des notions de développement durable dans les habitudes des populations rurales et souvent illettrées.
Il a favorisé la solidarité communautaire et la construction autour de l’espace public, les équipements collectifs et la prise en compte d’un environnement partagé