Architecture et Développement en capitalisant les expériences en situation de crise a pour objectif de participer à l’amélioration des pratiques humanitaires dans les contextes urbains. A&D contribue ainsi à la communication des expériences, se plaçant dans une position de diffusion d’informations. Cela nous permet aussi -en tant qu’association de solidarité internationale mobilisée sur le thème de l’architecture appropriée- de nous positionner et de nourrir le débat sur les modalités (...)
Accueil > Notre Action > Médiathèque > Dossiers > Bam + 8 Mois
Bam + 8 Mois
Suite au tremblement de terre en Iran de fin 2003, A&D a constitué un groupe de travail mobilisé autour de la reconstruction de Bam. Réunissant à la fois des experts en structures parasismiques, des architectes franco-iraniens et des jeunes professionnels souhaitant approcher ces thématiques, l’équipe a effectué un travail de recherche, dans le but de capitaliser les expériences acquises et de définir une réponse appropriée à ce type de désastre et de contexte.
-
Introduction
19 octobre 2004 -
Diagnostic et premières leçons - V
16 octobre 20043.3 Recommandations sur la programmation des projets en zone grise La notion de partenariat :
Dans des situations post crise, les interventions comprenant une vision long terme ont souvent des difficultés à s’insérer dans le paysage local, soit que la crise a déstructuré le processus de décision et de responsabilité, soit que celui-ci se caractérise par une certaine opacité, qui, si elle s’efface pour laisser une certaine marge de manÅ“uvre aux interventions d’urgence, se renforce dès cette phase (...) -
Conclusion
16 octobre 2004Pourtant, malgré ces compétences techniques, l’expérience malheureuse en matière de séisme et les exigences légales, des catastrophes comme celle de Bam peuvent encore se produire aujourd’hui en Iran, présageant de l’hécatombe que provoquerait un tel scénario à Téhéran.
Où est le blocage lors du transfert des compétences ? Pourquoi l’expertise des spécialistes iraniens ne se retrouve-t-elle pas dans la construction concrète des habitats ? La hiérarchie sociale, les bocages bureaucratiques et le (...) -
Diagnostic et premières leçons - IV
16 octobre 20043.2 Inscrire un projet dans son contexte :
L’intervention en zone d’urgence ou de post urgence nécessite de prendre en compte certaines contraintes qui conditionnent la réussite d’un projet. Une action dans un pays tiers ne peut se penser comme une action hermétique ; elle influe sur le contexte dans lequel elle intervient et est elle-même influencée par ce contexte. Ces contraintes peuvent être culturelles, économiques ou légales. Elles sont particulièrement cruciales lorsque l’on s’attaque au (...) -
Diagnostic et premières leçons - III
16 octobre 20043. Les réalités de la reconstruction :
3.1 Actions entreprises
En terme de reconstruction, le gouvernement a publié une liste d’ouvrages publics qui nécessitent une reconstruction et a lancé un appel d’offre à ce sujet. Certains projets ont été confiés au Croissant rouge ou à d’autres organisations, telle la Croix Rouge Française pour la reconstruction d’une école d’infirmiers. En ce qui concerne les infrastructures scolaires, particulièrement touchées par le séisme, des projets de prototype ont (...) -
Diagnostic et premières leçons - II
16 octobre 20042.2 Réponses dans l’urgence : Loger les populations :
Les traces du séisme sont encore fortement visibles voire omniprésentes huit mois après. Bam semble s’apparenter à une ville fantôme, encombrée de gravats et de tentes, du temporaire qui dure depuis 8 mois.
Les tentes étaient une solution temporaire mise en place dans l’urgence afin d’abriter les populations ; elles n’avaient pas vocation à se pérenniser. Elles restent le lieu de vie de 40 % des habitants de Bam, parce que la solution post urgence (...) -
Diagnostic et premières leçons - I
16 octobre 20042.1 Bam, ville fantôme ?
Huit mois après le séisme, les multiples acteurs présents dans la phase d’urgence se sont retirés de la ville tandis que la phase de reconstruction est longue à se mettre en place. Bam semble bien caractéristique de cette zone grise qui flotte entre urgence et développement : oubliée, vidée d’une part de ses habitants, sans aucune activité économique, Bam a aujourd’hui l’aspect d’une ville fantôme.
Ceux qui l’ont pu ont quitté Bam pour se réfugier dans des villes alentours (...) -
Séisme du 26 décembre 2003 - III
16 octobre 20044.Réponses immédiates à la crise : interventions d’urgence et de réhabilitation
4.1 Dispositif iranien :
Dès l’annonce du séisme, le gouvernement iranien a lancé un appel immédiat à l’aide internationale pour aider à la prise en charge de la phase d’urgence : secours dans les décombres, aide médicale, fourniture de matériel, distribution d’aide alimentation, d’eau et de couvertures...
Dès la fin janvier, un comité pour la reconstruction, Bam Reconstruction Office, regroupant les représentants des (...) -
Séisme du 26 décembre 2003 - II
16 octobre 20042. Ampleur de la catastrophe :
Fin mars, les statistiques officielles d’Iran ont établi le nombre de morts à 26.271, le nombre de blessés à 30.000, le nombre de familles sans abri à 75.000 et le nombre d’enfants isolés à 1850.
Bien que ces chiffres soient inférieurs à certaines estimations, faisant état de 40 000 morts (sources Unesco) l’ampleur des dégâts est énorme. La région de Bam est gravement détruite. Au total, on recense 290 villages alentours sévèrement détruits et 200000 personnes (...) -
Séisme du 26 décembre 2003 - I
16 octobre 20041. Bref rappel de la catastrophe.
Dans la matinée du 26 décembre 2003, à 5h00 du matin, heure locale, un tremblement de terre d’une magnitude de 6.3 sur l’échelle de Richter (selon l’institut de géophysique de l’université de Téhéran) a frappé la ville de Bam, située dans la province de Kerman, au sud-est de l’Iran. L’épicentre du séisme est situé à 29.01° Nord - 29.01° Est, à 10 kilomètres au sud-ouest de la ville de Bam.
Les habitants de Bam étaient environ 100.000 sur les lieux à l’heure du (...)
0 | 10